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LES CONDITIONS DE LA MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE A L’ENTRÉE DANS LE SUPÉRIEUR SELON LE TERRITOIRE D’ORIGINE – N° 105

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Résumé

Malgré le mouvement de déconcentration territoriale de l’offre de formation supérieure en France, les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur impliquent souvent une mobilité résidentielle. Mais selon leur territoire d’origine, et la filière d’orientation, les bacheliers sont plus ou moins contraints à une telle mobilité. En analysant ce que le territoire peut représenter en matière d’attachement et d’ancrage local d’une part, et de distance aux établissements de formation d’autre part, on met en évidence à partir du panel bacheliers 2014 du SIES-MESRI, l’ampleur de ces mobilités ainsi que les distances couvertes. De l’examen des facteurs qui favorisent la mobilité géographique ou au contraire la desservent, il ressort que les mobilités d’orientation sont sensibles à la localisation spatiale. En particulier, dans les territoires ruraux ou urbains isolés, les orientations semblent bridées par un critère de proximité alors qu’au sein des territoires urbains denses, des orientations sélectives et la performance scolaire tirent les mobilités résidentielles. En outre, les filières d’études suivies sont plus ambitieuses au sein de ces derniers territoires à série du baccalauréat donnée.

Citer : Dupray, A. (2023). Les conditions de la mobilité géographique à l’entrée dans le supérieur selon le territoire d’origine. Le cas des bacheliers 2014. Éducation & formations, 105, 67-71, DEPP, SIES.

Abstract

The conditions of geographical mobility on entering higher education according to the territory of origin. The case of the 2014 baccalaureat holders

Despite the movement towards territorial deconcentration of higher education provision in France, decisions to pursue higher education often involve residential mobility. However, depending on their residential area and their field of study, baccalaureate holders may be forced to a residential mobility. By analyzing what the place where one lives can represent in terms of attachment and local anchoring on the one hand and distance from the higher education establishments on the other, we highlight, based on the SIES-MESRI panel of 2014 baccalaureate holders, the extent of these mobilities and the distances covered. Examination of the factors that foster geographical mobility or, on the contrary, hinder it, shows that orientation mobility is sensitive to spatial location. In rural or isolated urban areas, study options seem to be limited by a criterion of proximity, whereas in dense urban areas, selective tracks of studies and academic performance drive residential mobility. In addition, baccalaureate holders from the latter areas follow more ambitious field of study than their counterparts from rural or isolated communes who have the same baccalaureate.

Auteur/autrice

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